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42% des parents d’enfants atteints d’énurésie pensent que leurs enfants font volontairement pipi au lit (Communiqué)

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42% des parents d’enfants atteints d’énurésie pensent que leurs enfants font volontairement pipi au lit[1]

Votre enfant fait encore pipi au lit ? A son âge cela ne devrait plus être le cas ? Peut-être que votre enfant souffre d’énurésie nocturne, une affection qui touche 4,4% des enfants entre 6 et 14 ans[2]. A l’occasion de la Journée mondiale de l’énurésie, démêlons le vrai du faux sur ce trouble qui perturbe la vie des enfants, mais aussi des parents et rendez-vous également sur le site www.pipi-au-lit-net pour bénéficier de conseils et de solutions.

L’énurésie nocturne, mais de quoi parlons-nous ?

L’énurésie est une affection réelle qu’il est important de prendre en charge. « Elle est classée dans les incontinences intermittentes survenant exclusivement pendant le sommeil chez un enfant d’au moins cinq ans », explique le Dr Lottmann, spécialisé en urologie pédiatrique à l’hôpital Necker de Paris. « Au total, nous considérons que 10% des enfants dans la tranche d’âge 7-10 ans font encore pipi au lit la nuit. Puis ce taux diminue d’environ 1% par an, car il y a une guérison spontanée. Mais elle peut persister, à tel point que de 1% à 3% des plus de 18 ans souffrent d’énurésie ».

Cependant, dans certains cas cela peut-être plus grave car l’énurésie peut être associée à un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDA/H) : 20% des enfants souffrants de TDA/H ont une énurésie[3].

Des répercussions psychologiques sous-estimées 

Les répercussions sur la qualité de vie des enfants sont très importantes et ne doivent pas être négligées. Elles peuvent être affectives, comportementales et sociales. Parmi les conséquences les plus fréquentes on retrouve :

–        la baisse de l’estime de soi

–        un sentiment de culpabilité, d’humiliation, d’anxiété et d’isolement

Dans certains cas les parents démunis punissent leurs enfants, une solution peu adaptée à ce problème. En effet une étude italienne a révélé que punir un enfant énurétique ne faisait qu’amplifier le trouble. On constate que l’énurésie diminue pour 59,2% des enfants qui n’ont pas subi de punition contre 40,7% pour les enfants réprimandés[4].

Plus d’informations sur l’énurésie sur www.pipi-au-lit.net

 


[1] Source : Schlomer B et al. A parental belief about nocturnal enuresis causes, treatments, and need to seek professional medical care. J Pediatr Urol. (2013)9.1043-1048.

[2] Source : Lottmann H. Observatoire français sur les répercussions et la prise en charge de l’énurésie nocturne chez l’enfant et l’adolescent. Médecine & Enfance 2009;29:298-302.

[3] Source : Aubert D, Bérard E, Lenoir G et al. Consensus d’experts dans l’Enurésie Nocturne Primaire Isolée réalisée selon une méthodologie reconnue. Le pédiatre 2009;232:1-7.

[4] Source : Ferrara P, Guiseppa M, Fabrizio G, Sbrdone A, Amato M, Cutrona C, Berroti A, Enuresis and punishment : the adverse effects on child development and on treatment, 2016.

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